Souad Massi est folk, mais avec mandole, l’instrument roi du châabi et de la chanson kabyle.
Un folk léger, mélodique, un équilibre presque pop. Il y a toujours eu chez Souad Massi une passion du mélange : baignée par la chanson populaire algéroise (le châabi), la poésie d’Aït Menguelet, chantre de la Kabylie résistante, l’Algéroise place de-ci de-là un trait de reggae, ou encore un grain de fado, le tout interprété en dialecte algéroisi.
Ainsi l’Algéroise a-t-elle ajouté à ce folk du Nord de l’Afrique, un violon arabo-andalou (Mokrane Adlani), renforcé la guitare folk par un mandole (Mehdi Dalil), et la derbouka (Rabah Kalfa) par des percussions latines (Adriano Tenorio).
Avec ses chansons d’amour ou ses chansons politiques, Souad Massi est au plus près de l’humain.
